martes, 31 de enero de 2012

APPLE: les promesses non tenues d´un modèle difficile à défendre ?




 



APPLE: les promesses non tenues d´un modèle difficile à défendre



“Why can’t that work come home? Mr. Obama asked.
Mr. Jobs’s reply was unambiguous. “Those jobs aren’t coming back,” 
he said, according to another dinner guest.“



Depuis des dizaines d´années, et bien avant qu´on songe à forger des expressions telles que crony capitalism”, les plus enthousiastes partisans de la “délocalisation” vers les pays émergents des industries devenues peu rentables soutenaient que cette tendance du dévéloppement économique permettrait que les pays les plus dévéloppés allaient pouvoir se spécializer dans les productions les plus intensives en technologie et, les moins dévéloppés, verraient leur croissance garantie par les productions classiques et appuyée sur des secteurs intensifs en main d´oeuvre et utilisant des technologies traditionnelles.

Il s´agissait de mettre à l´oeuvre une sorte de “relecture” des avantages comparatifs de Smith pour “expliquer théoriquement” une tendance que les grandes compagnies multinationales, de fait, avaient commencé à suivre depuis les années soixante du XXème siécle.

Un demi siècle plus tard, les choses apparaissent bien plus compliquées. 

Une bonne partie de cette vision conventionnelle de la croissance économique du capitalisme global se révela correcte. La production minière, sidérurgique, textile, une partie de l´automobile, par exemple, se déplacèrent vers des nouveaux pays “émergents” et, dans pays les plus dévéloppés,  surgirent ou grandirent accélérement des ”Silicon Valley“ de tout genre vouées à la recherche et la production d´informatique, bio-technologie, le nucléaire, les armes les plus sophistiquées, etc.  Posé dans ses termes, le modèle implicite dans la première idée de la globalisation apparaissait maniable et, en grandes lignes, dans les bornes de sa justification théorique.

Cependant, dans la première décénnie du siècle, deux tendances non prévues commencèrent à faire surface. Trés brièvement. La première montra que les pays dits émergents ne voulurent plus se limiter à dévélopper des infrastructures productives strictement cloisonnées dans ce que pourrait être compris comme l´ “industrie traditionnelle“ (ce qui d´ailleurs était prévisible). La seconde est encore plus problématique.  Les compagnies technologiques les plus performantes du monde décidèrent, elles aussi, de se délocaliser et d´abandonner plus ou moins accélérement leurs marchés d´origine pour y maintenir leur production.

Dans cette entrée nous avons recopilé de l´information sur “la dérive“ de APPLE qui commenca affichant une volonté très publicitée de rester ”Made in USA” et qui finit, en fait, produisant des iPhones, iPads, etc. dans des locations asiatiques apparemment très distantes de la pulcritude et la netteté publiquement cultivée par Steve Jobs. Même si, officiellement, plus de 40.000 personnes travaillent aux EE.UU. pour APPLE et 20.000 dans le monde, ce compte est plutot menteur: le ”génie” Steve Jobs faisaint fonctionner APPLE sur la base de plus de 700.000 emplois indirects éparpillés dans le monde. Plus grave encore: officiellement, nos lecteurs pourront lire ci-bas, que pour le management de APPLE les travailleurs nordaméricains ne sont pas capables de fournir les prestations que la compagnie peut obtenir de la main d´oeuvre asiatique.

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